"Il manque à ces malheureuses victimes une honteuse éducation, je veux dire la connaissance des vices d'un homme"
Charles BAUDELAIRE
"Il manque à ces malheureuses victimes une honteuse éducation, je veux dire la connaissance des vices d'un homme"
Charles BAUDELAIRE
Rédigé à 10:38 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je déteste ce week-end, envie de vous croiser,
besoin d’être corrigée et maintenant trouée…
L’idée fait son chemin,
Je ressens le besoin de cet intime lien.
Ma langue sera percée, je pense avant l’été.
Catin frustrée, captive heureuse,
Qui grâce à son collier, se sent moins délaissée.
Tu es seule dans ton lit ton collier bien serré,
Limite peux respirer,
Tu l’aimes cette entrave, et ce, de plus en plus.
Elle fait partie de toi.
Surprise : la voix du Maître.
Attendue mais frustrante, elle semble toujours si loin.
Par un curieux hasard nous sommes en escapade,
Dans la même région,
Six petits kilomètres me séparent de mon Maître
Laisse, bien qu’imaginaire, je sens que vous tirez
De loin vous me dressez
Rédigé à 12:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« Pourquoi acceptez-vous de rester un objet ? » François : que vous répondre ?
Dans une contrée lointaine, lors de ma prime enfance.
Etait-ce en Sierra Leone ou alors au Benin ?
Tellement de transhumances, je ne sais plus très bien.
La blessure est profonde, elle hante mes pensées.
Mam, j’étais si petite mais jamais oublié.
Que de mon petit bonheur, vous m’avez amputée.
Ce tout petit objet pour vous si inutile, lâchement abandonné.
Adultes sans cervelle...
Un phare de mon enfance s’est éteint à jamais.
Début d’une sombre errance.
Une toute petite bouche d’amour fut privée,
Et durant des semaines refusa de parler.
Mise en retrait d'une poupée,
Qui d'un monde très tôt s'est méfiée.
Un abri atomique, gardien de tous tes mots,
Bulle fantasmagorique, fillette t’es fabriquée.
Exit les champs de roses, c’est d’un jardin d’épines que tu t’es entourée.
Perdu dans ma mémoire j’ai encore son odeur,
Séparation brutale d’une bouche et d’un objet.
Relation fusionnelle, un brin irrationnelle.
C'est pour cet abandon, qui me rend si coupable,
Que la femme que je suis, se mute en objet.
Ma bouche par réflexe entame une succion.
Transfert bien terminé, Je me sens apaisée,
Mes lèvres « tête chercheuse se tourne vers votre peau.
Soulagement et délice vous m’offrez votre queue.
Enfin je peux sucer… Puis au bord d’un chemin... objet... serai abandonnée…
« Il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours…. » Marguerite Duras
Rédigé à 06:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
"Il n'y a pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il espère"
Rédigé à 16:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Profil, chimère ou fantasme de chair.
Petite Blackie, puremment sexuelle, sans opinion, ni pensée.
« Chaque rencontre est une incarcération... »
A celles enfouies en moi, je transmets ce message :
Qui sont-elles ou qui suis-je ? Qu’elle est ta vraie facette ?
Petite baby doll qu’as tu fais de tes rêves ?
Et ton beau prince charmant, déjà aux oubliettes ?
Au détour de vos maux, au timbre d’une voix, la fragrance d’une peau,
Ou quelques mots lancés sur un écran fébrile :
Je suis tout simplement ce que vous désirez.
Amante épeurée, en des temps reculés.
Surtout plus s’attacher, pour ne jamais pleurer.
Et ne rien regretter, quand vous m’abandonnez.
Une gente damoiselle régie par ses envies.
Esclave de vos désirs si souvent délaissée…
Plongée dans le chaos... brute pâte à modeler.
Docile soumise un jour à un Maître dévouée.
Veuve noire, sans cœur, un soir, jeune homme, je vais vous dévorer.
Epouse méritante face à l'infidélité.
Amante délicate pour un homme de lettres.
Catin toute excitée pour un hardeur en rut.
Petite Fée Clochette pour des beaux Louboutin.
Ou divine égérie de vos fantasmes diurnes.
C’est vous qui décidez.
De toutes ses aventures, je ne peux rien garder.
N’est-ce pas tout l’attrait de notre deal ?
Vous êtes soulagé, même un brin étonné.
Vos envies sans attaches : pas mieux on peut rêver.
Même si mon cœur s’affole, mon sourire s'efface ou qu’une larme coule...
Vers votre régulière : vous pouvez retourner.
Si quelqu'un te demandes : mais qui es-tu Blackie ?
Ton visage dans l'ombre il te faut conserver.
A toi de leur répondre, yeux ouverts sur ce monde, sans faiblir une seconde.
Juste le temps d’une pause. Vous rentrez dans ma bulle pour apaiser vos maux.
Mi ange, mi démon : je suis caméléon…
Rédigé à 06:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un rendez-vous manqué et s’installe le vide… Mon esprit semble ailleurs.
Oui j’ai lu vos messages. Ma bouche une obsession ?
Cet antre des délices ou écrin des dégouts : jouet sexuel transformé.
Douces lèvres. Quelques touches de salive et vous allez briller.
Dans ce bureau vitré, il me faut me lâcher. Collègues aux aguets.
Je vais m’exécuter.
Attirer les regards, aiguiser les envies.
Première approche, discrète comme vous le demandez.
Ma langue à l’intérieur de cette cavité fait le tour doucement.
Comme elle est douce et chaude, j’avale ma salive.
Etape supérieure, petite langue sortie, langoureusement appropries toi mes lèvres.
J’avoue c’est excitant mais au vue des passants, un poil dégradant.
Ma main machinalement se pose sur mon cou.
Réflexe de protection. Sourire.
Caché sous un foulard, elle porte son entrave.
De la dernière séance, cadeau, d’abord t’a étonnée, une seconde agacée.
Symbole tant désiré : grande bouffée de fierté.
Enfin soumise est née.
Blackie l’a respiré, léché, puis par la main du Maître a été entravée.
J’aime l’odeur de ton cuir : elle est mâle, entêtante.
Comment vous le décrire ?
C'est un large artifice, noir, mate et élégant
Au centre vissé se trouve, un bel anneau argent, en attente d'une laisse, fil rouge vers main du Maître.
Toute une symbolique d'une soumise à un Maître
Joli attribut, fantaisie d’esprit.
Acceptant ce collier j’accepte, je le crains, d’être votre propriété.
Le Maître m’a reconnu maintenant je suis sienne.
Je lui confie ma vie et mon éducation : j’accepte cet état.
Un brin plus apaisée, plus en sécurité.
Relation, même courte, il nous faut la bâtir. En fixer les limites.
Fondation amorcée par le don d'un collier.
Ce soir, je le sais, ce rendez-vous manqué…il me faut oublié.
J'apprécie ce changement qui se produit en moi, une réelle évidence.
Soudain intense besoin de sentir mon entrave.
Absence : attachement renforcé
Je la veux très serrée pour arrêter les larmes.
Mon Maître a déserté mais il me faut, pour lui, afficher mon statut, de soumise docile.
Dans les bras de Morphée, je me suis installée, collier plus que serré.
Au pied d’un lit une chienne attend... le retour son Maître…
Rédigé à 01:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pour moi, ces escarpins, c'est toucher à un rêve.
Femme fatale devenir ou petite Fée Clochette.
Mon Dieu, quelle perfection.
Comme toute coquette, j'en rêve.
Pouvoir se déhancher sur ces échasses stylées.
Mes pieds sans aucun doute en seront fantasmés.
Lentement se tourner et d'un coup l'exhiber.
Semelle singulière, rouge passion immorale.
Pôle d'attraction fatal.
J'admire votre cambrure, votre décolleté sublime.
Chaussure : ma divine, mon sensuel attribut.
Certes de vous regarder, je ne peux me lasser.
Vous sentir, vous toucher j'en rêve chaque jour.
Mais de vous posséder je ne peux m'y résoudre...
Rédigé à 14:40 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
"Il faut pousser sa volupté jusqu'à la douleur, pour être sûr de l'avoir goutée tout entière"
Rédigé à 11:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jeudi – Réveil d’une nouvelle initiée, toute excitée.
Pourquoi, ce matin, cette nécessité de s’imposer quelques rituels ?
Tous ces simagrées, avant de se livrer ? Peut être un peu la peur de ne pas être confirmée.
Tout a changé. Blackie n’est plus dans le défi, plus du tout dans le même état d’esprit.
Oublier l'inconscience de sa première fois.
Son marquage, sa "brûlure" cicatrice, sont maintenant, pour elle, son permis d’exister.
Bourgeoise frigide, tu mutes... bascules en Soumise docile.
Tu doutes, tu as peur.
A un homme tu ne t’offres pas mais au Maître tu t'enchaînes. Toute la différence.
Rentrée si brusquement dans son sombre univers, poupée particulière, dorénavant tu deviens sienne. Son odeur, sa voix, son visage, seront ton familier.
Simple instrument. Ton Maître va t’utiliser, t'user, te malmener mais surtout te discipliner.
En bonne disciple : tu vas devoir plier et je crois supplier.
Préparation – Blackie ressent le besoin de se purifier avant d’être morcelée, abusée.
Blottie dans sa baignoire d’eau rose parfumée, purifiée, commence à te savonner, puis te caresser. Fugace moment, tendresse, offrande ultime à cette peau, ce corps impatient d’être supplicié.
Victime, proie, consentante, apprivoise cette gestuelle des fards et autres artifices : cette mise en lumière qui fait qu’en catin tu vas te transformer, t'abandonner.
Terminus : Blackie descend se soumettre à nouveau.
Nouvel hôtel, plus raffiné, ambiance, déco je dirai même « Art Nouveau ».
Bannie l'humiliation, flagrance du délit.
Malicieusement jonchée sur tes beaux escarpins, souris, assumes. A la réception balances : « Blackie, je suis attendue »…
Trente minutes trop tard, le Maître bien installé, un brin agacé, la punition va tomber.
Petite bouffée d’angoisse derrière la porte « Close », dans ta mémoire ses envies si particulières.
La porte s’ouvre : un bonjour murmuré, main à baiser, lécher.
« female doll » va te préparer puis par sa main à nouveau réanimée.
Familiarises-toi. Ta nouvelle aire de jeux, plus esthétique... plus sombre aussi.
Seule ta bouche intime sera possédée, bafouée, sexuée. Dommage, ta vue, ce soir, ne sera pas obscurcit.
La deuxième séance, enfin, peut débuter.
Mea culpa : jouets oubliés, vite vous les présenter, les disposer.
Préliminaires... Rituel : votre main à honorer... elle s'abatte sur ma joue… puis jet de salive projeté.
Humiliation, dégoût, haine te submergent, petite : front humide méprisé, haut de cœur à peine maîtrisé.
A genoux. Bouche contre terre. Chienne, t'as plus qu’à frétiller.
Reconnaissance.
Appliques toi, langue tendue, "mieux que çà" ses pieds toujours il te faut honorer…
Temps des symboles : ton cadeau le respirer, l'embrasser. Délicate attention pour une putain lubrique.
Cette entrave, mon collier : je le trouve joli.
Choix volontairement porté sur un large collier, mat, sobre, "plus bourgeois" : ma préférence... moins "vulgaire" qu'une simple attache vernis, Maître je vous remercie.
Il est tellement serré vais je encore respirer ? Mon cou girafe si douloureux me procure en même temps une telle euphorie...
Au bout de la laisse, votre chienne est affamée…
Sur vos genoux ? Maître, vous m’installer… à ma fessée je dois me préparer.
Ca claque, ça chauffe, combien vous m’en donnez ? Fesses cambrées, la rigueur d'une cravache à nouveau affronter.
Ma bouche offerte, attend votre bâillon. Masque de cuir, boule enfoncée, gorge obstruée, salive déviée.
Ma tête entre vos mains, bouche cousue, une pauvre petite chienne, essaie de vous lécher, vous remercier.
Délicatement les mains, les bras vous m’entravez. Toujours ces sombres bandes. Puis à cette porte vous me hissez.
Suspendue, dos tendu, ma nuisette sur la peau, cuisses écartées, fesses nues, plantée sur mes talons.
Je goûte à votre cravache, toujours l’odeur du cuir qui me fait me cambrer.
Blackie apprécie "vraiment" ces coups non retenus…
Changement de bâillon, bâton, baguettes. Langue tendue, bouche ouverte, votre queue comment la posséder ?
Balancée sur le lit, mains jointes attachées. J’essaie de me saisir du verre généreusement tendu. Champagne qui pétille, pour me désaltérer. Maître, au bord du malaise, je rêvais d’eau.
Pas le temps d’y penser reprise de la séance.
Mon cœur s’affole : voir, cet instrument, sorti du Moyen Age. Ecarteur métallique envahissant ma bouche, déformant, violant mes muqueuses, ma langue, mon intime buccal.
De chienne, apeurée, larmoyante, Maître me transformez en jument.
Clic, clicquetis, le mors en s'écartant, bloque ma fragile mâchoire. Il me faut respirer, gérer cette salive, puis la laisser couler vital... pour ne pas m’étouffer.
Je ne peux plus parler.
Pincement sur tétons, baguettes aussi posées.
Ma bouche endolorie, béante et chaude, enfin englouti votre organe.
Ma langue péniblement effleure votre pénis. Qu’il m’est insupportable, librement, de ne pouvoir le posséder.
Entravée, mouillée j’en perçois la beauté. J’en apprécie l'allure comme sa peau douce et fine. J’en aime sa texture, son goût... Maître... vous le savez... ce soir... vous m’en privez.
J’ai envie de crier, mes yeux tout suppliant. Mauvais flash back. Plug Crystal enfoncé. Amour propre sérieusement contrarié.
Toujours cette douleur, maudites baguettes, pourquoi me les poser ?
Libérée. Mâchoire contractée : se repositionner. Crystal retiré la douleur peut lentement s’estomper.
Eprouvante séance, sadique initiation.
Résistance, limites presque dépassées…
J'avoue : Maître encore l'envie de m’abandonner.
Cette douleur je veux la sublimer et mieux la désirer.
Conforme à votre souhait : note rédigée à genoux, vibro inséré, bouche ouverte, langue tendue, cou entravé, impressionnant collier..."mat", bien serré.
Rédigé à 00:02 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Pour toi, ce soir, ta vie perd toute saveur. Tes jambes te lâchent, ton cœur dérape.
Oser aimer et l'être un peu ? Petite idiote. Pouvais-tu l'assumer ?
Tes yeux fontaine n'y changeront rien. Tu souffres, t'étouffe, ton cœur en berne.
La Vie, Ma Belle... Ta Bulle, ton Monde... Vraiment ? Les abandonner ?
Laisse toi une chance, je sais encore.
Au bout d'un rêve : crois moi quelqu'un finira par t'aimer.
Ecoute ce Monde qui vit, qui gronde. Mais oui, vous pouvez encore cohabiter.
Regarde moi. Repose ce verre. Please, ma puce, ne fais pas ça...
Bien sûr, il te faut te reposer... mais pas encore pour l'éternité.
Petite Cannelle, reprends confiance. Pour moi, tes yeux doivent rester grands ouverts.
La vie, ta vie, encore tu peux être étonnée, t'amuser... voire te faire courtiser.
Maintenant, contre moi, viens te réfugier. C'est à mon tour de te protéger.
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