Corps Etâme... Mon visage s'illumine à chaque apparition. J'aime votre doux pseudo. Tout en douceur, interrogation, curiosité parfois culpabilité.
"Petit Prince", votre message : "je ne peux plus tenir, envie de votre bouche". Très subtil dominant, approche directe, intelligente, sans équivoque. Toujours mon bon plaisir. Très envie d'accepter.
Je ne sais pas pourquoi ou si, garce tu le sais. Sans une hésitation, Blackie vous a lancé : "ami je vous attend, 19h chez moi ?"
Puis le son de votre voix effaçant ma brûlure. Journée un peu morose. Puppe un brin jalouse, sentiment d'abandon, un peu, ce vendredi. Attirante gazelle ou essaim baby doll ? Qui brume mon esprit ?
Politesse appuyée. M'a laissée toute tremblante. Joli timbre de voix. Ressemble à un baiser, joli, mouillé. L'imaginaire foisonne : deux lèvres qui se cherchent, se trouvent. Langue lentement prenant ses aises.... Juste avant révolte des seins. Chaleur au bas d'un ventre et encore ce désir. Envie de cette rencontre.
Infinie élégance d'un beau costume havane. Je dirais la trentaine. Sourire, tête d'ange "Romain".
Tout en posant votre casque, vous m'avez ordonné, de me tenir très droite. J'ai longtemps hésité. Comment me présenter ? Finalement j'ai opté : pantalon lin noir. Dos nu très échancré toujours couleur ébène cachant à peine mes seins. Sandales tressées chocolat sur talon compensé. Maquillage harmonie, yeux biche noirs soulignés, bouche prune plus que gourmande.
Autout de moi, vous avez tourné, sans mot, juste sourire. Ma mèche sur mes yeux vous avez dégagée, ma bouche caressée. Alanguie sur mon canapé fesses sur talons je vous dévore des yeux. Très esthétique. Juste l'impression, l'espace d'un instant, d'être une petite pin up années 50, flash Marylin.
Ordre très doucement donné. Intensité regard sans que ton soit élevé. Murmure "vos seins pouvez-vous les dénuder ? Attache dénouée glissant laissant échapper de lourds tétons. Tapis dans votre fauteuil, je sens que vous me contemplez, mieux m'écoutez. Hypnotique ma bouche que j'aime à vous offrir. Foulard noir/prune sur mes yeux apposé.
Cheveux, seins caressés. Aérienne main. Lèvres, langue. Main sur votre sexe déposée. Douceur d'un gland, caresses. Mon pantalon, ma belle culotte, par terre ont glissés. Lentement je me suis positionnée, sans once de vulgarité, pour laisser voir ma chatte imberbe offerte. Toujours yeux bandés, je sais vous vous masturbez. Douceur d'une main qui vous pousse à genoux. Fellation bouche ouverte, langue tendue. Offrande d'une chaude bouche humide.
Vous êtes tout en retenue. Seul mon plaisir vous avez à l'esprit. Aucune pénétration. Attiser mon désir. Le corps s'est arc-bouté. Brutalité soudaine d'un fulgurant orgasme.... Caresse de votre main. Vos yeux tant de reconnaissance.
Puis sur la pointe des pieds vous vous êtes esquivé avec ces mots lâchés : "Blackie vous êtes très attirante, sensuelle, belle poitrine, votre bouche... maintenant que je vous ai croisé, j'ai encore plus envie de vous ...
Complicité, sourire, extase d'une belle rencontre.
"Les âmes sont ainsi. Elles se vendraient pour posséder un corps mais n'ont rien de plus urgent à faire que de quitter à la moindre défaillance celui qui leur a donné asile et nourriture." Hélène Ouvrard - Extrait des Contes intemporels
Je pourrais vous remercier, mais je préfère savourer.
A.
Rédigé par : Corps Etâme | 18 août 2008 à 21:36