Blackie Doll & co...

"Le plus difficile n'est pas d'avoir mal, mais de renoncer au bonheur"

« Ce qui est le pire, au fond, ce n'est pas de renoncer à un être. On finit toujours par trouver des raisons. C'est de renoncer à ce qu'il représente dans une vie. »

A cette sublime ataraxie il me faut renoncer.
Impéritie. Réalité.
A peine apprivoise déjà tu t’es lassé.

L’essence de ma vie : désirs, appétences.
Putain de parenthèse.

Lâcher prise, renoncer.
Renoncer à quoi ?
Juste une partie de toi,
Ta béatitude, ta force ton équilibre.

Abnégation.

Aberration d’un boulimique jupons.
Qui attache et se lasse.
Vos désirs, votre esprit m’ont enchaînée.
Isolée, emmurée scellant mon attachement.

Longtemps j’ai résisté à ce total contrôle.
Puissance d’une évidence surtout ne plus lutter.
Puis viennent les « no limit ».
Puppe muée en Nütte, objet de vos désirs.
Résistance face aux goûts et dégoûts, à la souffrance aussi.

Equanisme.

Ephémères désirs engendrent fugace bonheur.
Nouvelles égéries.
Impermanence d’une relation.

« Si vous voyez l’impermanence des formes, des sons, des odeurs, des goûts, des pensées avec sage, la joie apparaît ».

J’espère Bouddha, j’espère…

Quelques précieuses heures, seulement, pour sentir mon carcan.

Au bout du chemin : l’infini.
Le manque, l’indicible douleur. 
Inhérente affliction indispensable semble-t-il à la vie.

Porte de votre impasse…

Chimérique possession, tout est renouvellement.
Tu t’amarres tu éprouves.

A ses pensées, une constance, un bonheur, la vie renoncer.

Fuck les convenances… Je suis libre mais j’ai mal du mâle.

Lamentable héroïsme d’une telle médiocrité.

"Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser."

Friedrich Nietzsche

"Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre."

Sigmund Freund

Mortaise

Reflet dans un miroir.
Absente. Perdue
Dans un lointain ailleurs.

Si pâle à bout de souffle.
Dans sa nuisette soie noire.

Ravagée par les larmes
D'une douloureuse attente.

Ex petite baby doll
comme ton corps est glacé.

Pénombre d'une maison
Eclairée par bougies.

Effluves myrrhes, rose, champagne.

Dans un bain se glisser,
Sous l'eau se purifier,
Un instant oublier.

Violence d'un silence,
Absence de vos mots.

Caresse d'un scalpel
Effleure cou, bras, giron.

Esthétique de volutes
Rouge
Dans baignoire porcelaine.

Spanking

La fessée... Exit l'humiliation enfantine.

Découverte d'un subtil art entre vos mains, érotisme exacerbé. Réel moment de fusion entre un Maître et sa soumise où s'entremêlent douleur, désir, intense plaisir, tendresse aussi.

Comment imaginer mes courbes si érogènes, vos claques si excitantes, un prélude si intense, extrême...

Sur vos genoux, croupe offerte je me sens si femelle, animale...

Sourire.

J'imagine votre regard effleurant mes rotondités, je perçois votre sexe, puissant, gonflé. Délice d'une caresse parcourant mes vallées, mon sillon, ma chatte "fente inondée".

Violentes claques sublimées par votre main, premières et douloureuses. Petits cris, gémissements.

Douce cadence qui progressivement s'intensifie. Mon cœur bat la chamade, et mes tétons bétons sont jaloux de cette croupe que l'on mène au coït.

Mon corps détourne la douleur, la transforme en plaisir, désir. Total abandon. Mon esprit perd pied noyé par mes secrétés envies pas toujours si avouables.

Jouissance. Pulsions intimes. Confiance.

Raffinement d'un Maître dans ses moindres punitions et sa domination. Excellent dosage de puissance, douceur.

Troublante excitation. Ondulation d'une croupe, d'un ventre. Corps se cambrant. Tous mes trous sont humides prêts à vous accueillir et subir vos assauts.

Brûlant désir. Moiteur d'un entrecuisse.

Comme il me tarde de cette prochaine séance fessée. J'aimerai être habillée, juste pour le plaisir de sentir vos mains dénuder cette croupe, sentir l'air s'engouffrer, ma culotte glisser, doucement une caresse qui s'approprie mes monts avant d'être claquée.

Rituel d'un retroussage. S'offrir, s'ouvrir.

Cette fessée, je la désire, l'appréhende, la demande plus violente. Peut être fouet ou cravache.

Ultime délice à genoux retomber votre main dans mes cheveux tirant cambrant outrageusement mes reins.

Souffle chaud, respiration en émoi. D'un coup brutal et sec par Vous être pénétrée...

La grenouille et le scorpion

Désireux de traverser une rivière, un scorpion demanda à une grenouille:

“Prends-moi sur ton dos et fais-moi traverser.

- Que je te prenne sur mon dos, tu n'y penses pas. Pour que tu me piques !

- Ne sois pas stupide ! Si je te pique, tu vas couler et je vais me noyer avec toi.”

Après de longs échanges d'arguments, le scorpion se montra si persuasif que la grenouille se rendit à l'évidence. Le scorpion ne pouvait se montrer aussi insensé. La grenouille le chargea sur son dos et commença la traversée. Parvenue au milieu de la rivière, elle ressentit une vive douleur et, avant de perdre connaissance, lui cria:

“Qu'as-tu fait ? Tu vas mourir avec moi.

- Je le sais, mais je n'y peux rien. C'est dans ma nature.”

Et les deux animaux disparurent dans les eaux.

Je suis ce scorpion Maître...

Apprivoise-moi

Petite peste,
Encore une balourdise.
Déroutant ce putain de bonheur.
Déchirant semble-t-il ?

Ma douce ton essentiel : tes livres, ton évasion.
Sigisbées de ton crépuscule, ton aube.
Témoins de tes incertitudes.

Maîtres ils distillent leurs mots, décortiquent tes maux.
Féaux épongent tes larmes, étouffent tes cris.
Portent tes regrets.
Fissurent ton armure.

Ton émotionnel, Ton passionnel, Ton énergie.

Pleure ma belle.
Nütte. Je sais.
T'as le cœur qui explose.

Effleure nos pages.
Oublie.
Gave-toi.

J'ai su pour ton errance.
Ainsi, le Créateur, t'as voulu embrasser.
Intrigante, présomptueuse.
A nouveau recalée.

Et si tu acceptais simplement ce cadeau.
Juste une fois.
T'abandonner.

Qu'importe la durée.
La douleur sera belle.
La morsure éternelle.

Femelle.

Dans ses prunelles une seconde disparaître.
Un moment être « Elle »
Frémir entre ses mains.
Sans crainte d’un lendemain.

Ne plus fuir.
Jouir.

Boire son éclat de rire.

Un jour, tendrement,
Doucement, lâcher prise,
Simplement murmurer.
« Nous avons eu de bons moments »
Et sans once de douleur le regarder s'enfuir.

Une fois mon indomptée.
Laisse-toi désirer.

Une touchante garce.
Devient.

Apprivoisée...

Relis "Le petit prince". Mon livre de chevet.
Tu comprendras et accepteras...
Les belles rencontres sont souvent douloureuses mais elles ont la richesse d'avoir été...