Des nuits qu'une Puppe lit et relit Histoire d'Ô. Quelque peu effrayée parfois elle fait une pause, s'interpelle sur ce qu'elle pense être son univers, les bases de sa soumission.
Une bouffée d'air et elle replonge attirée, excitée, angoisée. Elle veut comprendre, anticiper, s'améliorer.
En fin d'ouvrage à bout de souffle, une Nütte un brin humide met en exergue un bout de phrase.
"Comment ai-je pu oublier l'essence de cette relation : moi. Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu'aujourd'hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu'elles ne cessent pas d'obéir à leur sang ; que tout est sexe en elles, et jusqu'à l'esprit. Qu'il faudrait sans cesse les nourrir, sans cesse les laver et les farder, sans cesse les battre. Qu'elles ont simplement besoin d'un bon maître, et qui se défie de sa bonté..."
Jean Paulhan
Comme c'est étrange, je sais dérange. Mais mon état je l'apprécie. Tout en désir il me sublime, me tue aussi...
et nos poignards sanglants s'enfoncent dans vos blessures ouvertes et permanentes.. pour y trouver le plaisir, dans la violence de pénétrations puissantes,.. tant d'effort de mort.. pour trouver la vie
Rédigé par : Fred | 23 décembre 2008 à 08:16