Ethérées, chastes pages,
Sans once d'un remord ma brûlure sera vôtre.
Gavez-vous de mes crimes, afflictions,
Succubes, ambiguïtés,
Jusqu'à l'ultime nausée.
Pas de cri, sourire,
Sarcasme ou larme.
Juste auto-dérision
Pour une déraison.
Absorbez bien mes maux,
Laissez couler sépia,
Qui se transforme en mots.
Doucement oubliez.
Qu'une sale petite gamine
En femme s'est essayée,
Et midinette vautrée.
Funambule écriture
Tellement plus confortable,
Que gorge en trémolo
Par une voix étouffée
Résonance ricochet.
Crier,
Souffrir
Juste en silence
Sinon quelle indécence
Egrène les souvenirs.
Défonce de l'oubli.
Ecrire te forcera à vivre.
Je sais chaque jour passé
Sera comme une épine
Sans odeur ou pensée
Pas même salive Cachou
Mon air est sous acide
Déjà en manque de Vous
Mes joues trempées salées.
Je peine à respirer.
Barricades contre oreilles
Deux bras écrasent une tête
Qui peine à écouter
Un chant glorieux, assourdissant
D'un funeste essaim
Celui des baby doll.
Tu écris bien pitite doll
Rédigé par : Account Deleted | 27 novembre 2008 à 12:11