A Paris Blackie :
Mon Ami,
Comment vous décrire ce que je ressens en vous lisant ?
Ainsi vous êtes en Asie, mon petit coin de Paradis.
Je suis tombée en amour de ce continent si apaisant, si vivant, si loin des tourments de mon Occident.
Vous lire me réconforte et me transporte aussi.
S'il vous plaît, décrivez-moi votre ressenti.
Mon coeur est en éclats, il me faut espérer.
Aspirez-moi vers ce continent et ... un peu près de vous.
Au Japon l'Ami Igor :
"Au début il y a la fascination de l'Asie, du Mékong et des rizières.
Puis vient la découverte de la pensée orientale. Dans l'oubli de soi, je me suis égaré sur ce chemin spirituel, jusqu’à sombrer dans l'excès inverse de ne plus lutter contre les passions.
On parle souvent du mélange de tradition et de modernité du Japon. Mon ressenti, c'est plus l'imbrication du conformisme et de l'excentricité qui m'a frappé. Il n y a guère de sérénité dans les rues d'Osaka, tant elles grouillent de monde arborant coiffures et tenues totalement excentriques.
Parallèlement, le moindre geste qui sort de l'ordinaire est vécu comme une aberration. Ici, on ne semble pas braver l'interdit facilement. Les traditions sûrement, le manque d'initiatives en règle.
Pourtant de ce tumulte se dégage un sentiment étrange. Ici c'est bien la rencontre des civilisations chinoises et occidentales. Autant dire que je m'y sens bien. Surtout un raffinement extrême dans ces esquisses splendides, la cuisine et les jardins.
J'ai croisé une geisha que je n'ai pas su aborder. Je m'en veux. Elle aurait été surprise sans doute car c'est interdit.
Et si vous deveniez ma geisha blackie ?"
Blackie :
J'ai fermé les yeux après ces quelques lignes. Triste regard mouillé. Ami, je vous envie.
Je me revois sur ce Mékong qui vous fascine tant j'étais sur une jonque près de la baie d'Along, une très grande émotion.
C'était il y a sept ans. Périple Vietnam Cambodge en route pour Angkor, un choc émotionnel.
Premier contact avec l'Asie, grand tournant de ma vie.
J'ai aussi en mémoire ces rizières, ces marchés, ces temples ces bâtonnets d'encens si caractéristiques, des couleurs, des odeurs.
Ami, racontez-moi encore, besoin de voyager ... ma spiritualité doit rester en éveil, surtout pas s'effacer, continuer à penser, grand besoin de rêver...
Petite phrase magique : devenir votre geisha ...
Si vous saviez, longtemps j'en ai rêvé. Déjà, toute petite, ces dames me fascinaient, j'enviais leur allure, si digne, si élégante sur leurs sandales en bois. Si belles, si fragiles. Je les savais savantes, raffinées, courtisées, confidentes, influentes...
Subtil alliage, essence de la femme.
"gei" : culture - "sha" : personne. Etre une "Personne de l'Art", mon D.ieu quel beau statut.
J'aime cette idée de pouvoir divertir, sans cesse me cultiver, veiller à l'esthétique d'une soirée...
Initiation à la conversation, la danse, la musique et le chant.
Raffinement d'un rituel, devant une tasse de thé, mes yeux toujours baissés, tout en délicatesse, breuvage je dois verser sans une goutte tomber.
Toucher ce kimono ou plutôt obebe, harmonie des couleurs, entendre à mon oreille le froissement d'une soie quand je le fais glisser sur mon épaule cannelle, érotisme maîtrisé, les sciences de l'amour peut-être vous montrer.
Ami vous me tentez.
Tssss...
Ainsi blackie s’ouvre, évoque ses envies, se laisse tenter et flatter. Elle envisage sa vie sexuelle par delà et dans un après de son premier Maître. Je pourrais m’en formaliser, n’est-ce pas… Mais tu as senti que je n’ai pas le goût des chaînes permanentes, ni des appropriations excessives -dans notre jargon, cela se dit du 7/7-24/24 (dans d’autres, mariage…)
Aussi tu me titilles… Tu te sais lettrée, raffinée, sensible, sensuelle, tu m’as proposé d’être douce et subtile Geisha, je t’ai dit que tu serais femelle sans pensée, à avilir, à rendre putain…
Je t’abandonne 10 jours, il fallait bien que tu fasses encore un peu ta fière, ta catin qui se dit qu’elle pourrait aller renifler et se vautrer dans d’autres mains…durant que son Maître découvre la rivière de Perles
Mais tu sens bien, ma chienne… sois cet objet de désir, de convoitise et cultive tes plaisirs… Je pars en gardant en mémoire la manière délicate, docile et heureuse avec laquelle tu as caressé le collier
Rédigé par : M.v.S. | 10 mai 2008 à 00:12
Maître,
Il y a votre main au bout de mon collier... qu'importe le temps que vous le maîntiendrez... je veux pleinement apprécier cet état tant qu'il durera...Blackie convoitée, n'est que l'image de votre belle création, docile et heureuse : de votre subtile domination...
Rédigé par : Blackie Doll | 10 mai 2008 à 12:32