Vacillante sensation une fois la porte passée.
Embrasure d’une porte qui bientôt sera close.
Vos yeux.
Extrême douceur quand vous dites Blackie.
Je sens que je me noie.
Etrange.
Cœur à vif, en attente, bientôt déchiqueté.
En vous me voir.
Capter votre sourire.
Vos mains sont si brulantes.
Chaque parcelle de ma peau explose sous leur sillage.
Fermer les yeux.
Pour mieux vous imprimer.
Gifles. Brutales. Claquantes.
Très agréable musique sur mon visage bronzé.
Votre souffle sur mon cou.
Dos plaqué contre ventre.
Vos doigts prennent possession.
Et libèrent d’un soutien mes seins si prisonniers.
Tétons tirés, pincés.
Puis corps déshabillé.
Collier minutieusement léché.
Vous tendre mon attache.
Coincée entre mes lèvres.
Autour de mon cou par votre main apposé.
Chienne réanimée.
Serre taille très joli. Satin rouge, lacet noir.
Mes mains m’échappent.
Maître aidez moi à nouer ce nouvel artifice.
J’aime vos mains sur mon ventre m’entravant un peu plus.
A genoux, croupe en l’air, satinée mais bandée.
Docile chienne goûte la queue du Maître.
Pénis si profond, soumise va s’étouffer.
Ensuite viennent les nausées.
Du mal à refouler.
Plug expulsé.
Séquence un peu scato.
Face à l’humiliation.
Le Maître s'est moqué d'une toute petite fille.
Une douche l’a purifiée : femelle ressuscitée.
Sur le dos. Délicatement.Par terre.
Vous l’avez déposée.
Membres écartés, genoux relevés.
Chaleur d'une langue sur chatte imberbe.
Capteurs sensoriels en alerte.
En instance de disjoncter.
Une bouche cède place à un vibreur.
« Blackie sers tes cuisses »
Chaleur de vos mains, votre désir.
Derrière mon bandeau je sais vous m’observer.
Vagin, corps contractés.
Désespérément lutter.
Ne pas s’abandonner.
Halètement d’une chienne.
Respiration coupée.
Supplice d’un gémissement.
Larmes rimmel dessinent vagues sur joues cannelle.
Orgasme.
Profond, subtil, intense.
Votre verge si gonflée. Au contact de ma bouche.
M’électrise à nouveau.
Profonde Pipe.
Giclée puissante
Sperme, sucré, fourni.
Sur bouche gourmande.
Belle salope.
Petites lapées d’une femelle.
Sur gland encore gorgé.
Votre nectar besoin de l’avaler.
Rivière de semence coule le long d’un menton, d’une gorge, d’un sein.
Tête calée sur votre sexe.
Je ne veux plus bouger.
Juste vous respirer. Et vous garder un peu.
A être trop occupé et à retarder ses envies, cela décale…. Mon empreinte sur Pullman Bercy vient après la rencontre d’hier…
Ton texte est beau, sensuel, plein d’émoi, de ma présence… Tu flattes mon ego, brave petite catin… Peut être tu te dis qu’à bien lécher ton maître, tu le rendras un peu plus tendre….
Tendresse que tu soulignes déjà et cela m’amuse : « Délicatement. Par terre.
Vous l’avez déposée. » c’est vrai je te tirais doucement par les cheveux pour te mettre à terre…. »Chaleur d'une langue sur chatte imberbe. » délicieuse d’ailleurs -te l’ai je dit ? -agrémentée de quelques pinces….
Hier, séance donc. Chez toi. Je me mets un peu en retard, tu m’attends à genou, guêpière, œuf inséré, invisible mais je sais qu’il est là. Jouets, dont le « diabolic toy », en présentation. La position est correcte, le maquillage s’améliore. Tu es brûlante, bandante… Reproches et claques : ta bouche, ta langue… Tétons découverts, roulés entre mes doigts. Mes doigts dans ta bouche… Pose du collier. Claques encore : ta bouche, ta langue, ta salive… Agenouillée, mise au piquet. Je m’installe tranquillement, reviens : pas de trace de bave sur tes seins, gifles encore, tétons pressés, ironie « mais oui c’est ta laisse qui te manque, ma chienne… La laisse, poids sur les tétons, ordres de rester au piquet, baveuse et humiliée… Je tente de patienter, te laisser ainsi… ne peux m’empêcher de revenir un peu trop vite coller mes jambes à ton dos brûlant : catin sans bave ! « Mais qu’as-tu ? Tu as soif ? » Maître plein de sollicitude ironique…. Et réponse de pauvre petite novice, petite voix… « J’ai pas beaucoup de salive…. » Agacement amusé et insertion d’un écarteur dans ta bouche, inclusion de ta langue étirée dans les baguettes… Tu n’aimes pas, tu as mal, je desserre… je resserre ! Ta salive qui s’écoule… Je te baise un peu la bouche… tu t’inondes…. Je passe ma queue enduite sur ton visage, tes paupières, tu aimes et tu chavires… Cravache, je crois me souvenir… Toujours est-il qu’enfin ton corps s’abandonne, n’offre plus de résistance…
L’écarteur ôté, ce n’est pas encore à ce moment que tu te laisseras baiser ta bouche totalement : la langue tente encore par instant de bloquer le sursaut de nausée. Mais un peu plus tard dans la soirée, ta bouche deviendra sublime. Certes, le nez bouché, n’est-ce pas, n’y avais-je pensé plutôt…
Je manque de temps pour poursuivre…. Les souvenirs aussi se brouillent… Image de ton corps, dos et fesses maculés de cire rouge que je verse pendant que je te pénètre.
Bien sûr aussi, douceur de ta langue, de tes mots, de ton corps… Humour, dialogue, tendresse, histoire de tiroirs, de cases et de diagonale du fou….Cela reste entre nous….
Un remerciement, Catin : première fois que je mange tranquillement, « béatement » des sushis durant qu’une garce agenouillée me lèche sensuellement les pieds… Saveur de dépravation…
Rédigé par : Maitre Sheer | 24 juin 2008 à 18:15