Flash back des autres séances. Elles vont crescendo. Blackie plus que comblée, réalise la chance, d'avoir par Vous, été choisie. Jusqu'où vais-je sombrer ? Quelles en sont les limites ?
Dans quel état d'esprit se trouve votre Puppe ? Comment vous l'expliquer ? Coucher ces maux, n'est-ce pas notre deal ? Mon blog est votre écrin, le miroir d'un ego. Il me faut le nourrir, surtout vous honorer. Ne jamais oublier que vous m'avez créée, poussée vers la lumière.
Agréable séance. Si riche, très excitante. Une kinky doll entre vos mains s'est sentie l'âme amante.
Toute cette intimité, cette complicité, pourquoi la leur livrer ? Attiser leur envie et quelques fois leur haine. J'avoue, j'en suis malade. Ma bulle partager, au risque de vous perdre ? Mon Maître, vous si convoité.
Dérive d'un douloureux plaisir. Volupté par leur lecture vampirisée. Pourquoi leur dire que, perdue dans vos yeux, je me sens si unique, si belle, si heureuse ; sublimée. Que mon coeur s'affole comme si dernière séance et que catin, je rêve de basculer geisha. Encore mieux vous servir.
En perdition depuis séance Pullman.
Aujourd'hui mercredi - Punitions appuyées. Réveil mélancolique. Fébrile, toute excitée, noyée par tant d'envies. Absence bientôt gommée. Ivresse de l'attente, symptomatique du manque. Vous ai totémisé. Défaillance engendrée. Maintenant en apnée.
Timing plus que serré, rythmé par vos textos qui finissent par m'achever. Poussée d'adrénaline. Toujours être aux aguets, relever chaque défi pour ne pas perdre son Maître.
Chambre parfumée, ayurvédique essence, petite pointe de lavande, volet tombé, pour pas vous agresser.
Soul en fond musical. Oubliez Madonna. Peut-être une prochaine fois.
Délice d'un bain Ylang qui exacerbe mes sens, caresse d'une eau rosée, puis peau cannelle poudrée.
S'attaquer au salon. Bougie rose marocaine, sensuelle, subtil sillage. J'adore mon nouveau bar, vieux chêne dessus étain, il me semble 1920. Complètement dégagé, juste un bol de glaçons au milieu déposé. Sur guéridon bistro, une belle orchidée mauve, veille sur coupelles framboises, marmelade figue fruits secs. Une saveur d'antan, un peu de mon enfance. Une autre petite table présente mes sexy toys : tous lavés puis léchés. Grande table basse du salon dégagée, sans doute pour m'allonger. Y trône MacBook comme vous l'avez souhaité.
Couperet d'un texto. Vite reprendre ses esprits.
Porte entrouverte.
Couloir. Jambes bien écartées, collier serré, oeuf inséré, bouche ouverte, langue tirée : une timide catin, tout sourire, se languit de son Maître.
Tenue simple. Un string, celui au goût framboise. Sur talons compensés. Elle n'a pas oublié "ton cul mérite une certaine hauteur". Elle déroge à la règle, s'autorise une robe. Aérienne. Coton soie teinte champagne. Petites bretelles, décolleté V profond découvrant sa poitrine. Clin d'oeil aux années folles.
Juste l'espace d'une seconde, envie de coquetterie, de se féminiser, oublier la soumise. Etre dans la séduction. Envie bien moins avouable : vous voir de suite bander.
Lèvres légèrement glossées. Rimel. Paupières gris bleu. Amplifier le regard, seul moyen d'expression. Toujours la même effluve : mon "Coco Mademoiselle".
Son d'un pas, d'une porte. Regard, sourire, félicité, désir.
Un doux "Bonjour Blackie !". Main chaude sur une joue. Baiser humide. Langue mordue. Seins caressés, pincés. Claque cinglante. Robe glissant sur épaules, pour finir à mes pieds.
J'aime à vous regarder sur le pas de ma porte. Votre façon de marcher, d'appréhender l'espace, mon d.ieu, un vrai dandy. Jean's, chemise bleu nuit. Mais vous êtes sexy. A genoux. Pieds baisés, léchés. La séance peut commencer.
Sur mes tétons dressés, jolies pinces fixées, peut-être un peu serrées mais cette douleur m'excite. Oups, un nouveau bâillon. Petit cylindre en bois que relie une chaîne. Difficile de parler. Sadique baguette qui entrave ma langue et la maintient tendue.
Plaquée contre mon bar, mains jointes et attachées, croupe plus qu'offerte. Une petite chienne inquiète attend ses punitions.
Délicate attention. Cynisme. Une liste de mes petits écarts, pour ne rien oublier. Alternance de reproches, de cravache et de fouet. De caresses aussi.
Ce fouet, quel esthétisme. Odeur cuir qui m'électrise en meurtrissant mes cuisses. Doux son clochette qu'émettent les lanières claquant sur peau bronzée. Cravache léchée qui apprivoise mes fesses, chauffant mon entrecuisse. Etrange sensation que ce cruel glaçon au bord de mon calice qui glace mon pubis.
Sadique, votre meilleur rôle.
Elégance d'une baguette, une nouvelle arrivée. Bambou très effilé. Petits coups secs. Brutal. Mais surtout très sensuel. Vraiment très beau moment.
Sublimes punitions. Really. Raffinement de vos instruments de torture.
Je ne sens plus la douleur, le plaisir est si fort. Délice des sensations. Complicité d'un désir partagé entre Maître et soumise. J'ai toute confiance en Vous. Un autre degré, j'aimerais passer, dans cette soumission que dis-je transgression.
Mains libérées, bâillon retiré, yeux bandés. Au pied d'un fauteuil, j'entame une fellation. Doucement, gorge profonde, bouche béante et baveuse. J'apprécie votre verge. J'aime la garder en bouche. Si mon bandeau ôté, vous croiseriez un visage : celui d'une belle salope, de votre sexe rassasiée.
C'est tirée par les cheveux que sur ma table basse vous m'avez installée.
Commence le bondage. Vos mains au contact de ma peau attisent mon envie. Votre odeur aussi. Captive écartelée, sur la table à nouveau attachée.
Trouble, vulnérabilité.
Contact d'un gland. Mes yeux ainsi cachés augmentent mes autres sens. L'odeur de votre peau envahit mon cerveau. Souffle chaud enveloppant mon ventre. Chatte charnue, pleine, lisse, infantile, se laisse explorer par une humide langue. Délicieuse. Cuisses brûlantes : reflet de mon envie.
Blackie offerte et gémissante. Votre façon d'embrasser très sensuelle. Salive tabatisée. Comblée, limite de s'évanouir. Sauvage pénétration. Captive très bien baisée. Reprendre ses esprits. J'ai aimé cet instant, sensations si intenses sans un mot prononcé. Bel esprit, très sexuel et très expert aussi.
Bondage, bandeau enlevés. Que j'aime votre regard qui me pousse vers l'envie au delà des limites, du désespoir aussi.
Intermède boisson. Vous sur le canapé, allongé, reposé.
Petite chienne aux pieds. Tête posée sur votre sexe. Encore vous respirer. Peau si fine, si douce. Maître, elle me rend vraiment dingue. J'ai envie de vous mordre, d'une fessée... De ça aussi, je sais, c'est étonnant.
Bloqué entre mes cuisses, vibre mon Passion Pointer. Ma bouche titille votre gland. Coeur qui s'affole. Petit cri échappé. Viennent les soubresauts. Tétons électrisés. Ravage d'un orgasme. Une chatte fontaine inonde un diabolic toy.
Envie, d'une baguette, d'une langue... Mais fin de la séance.
Ma chambre vous m'entraînez. Moment de douceur accordé, d'initiation surtout. Captive admirative boit les mots de son Maître. Enseignement théorique du monde bdsm. Esprit. Eclats de rire. Vénéré Maître, vous avez le sens de l'échange, le savoir. C'est avec intelligence que vous vous adaptez à cette soumise, plus que particulière, qu'il faut sans cesse dresser.
Les dernières minutes sont magnifiques blottie tout contre vous. Limite zone interdite. Captive en extase... Sur fil du rasoir.
S'abandonner pour appréhender la douleur, la sublimer en plaisir. Maintenant, je comprends...
Maître, quand revenez-vous ? Je me languis déjà.
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