"L'esclave qui obéit choisit d'obéir"
Simone de Beauvoir
"L'esclave qui obéit choisit d'obéir"
Simone de Beauvoir
Rédigé à 18:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quelques jours se sont écoulés depuis vos "sublimes punitions". Il m'a été très douloureux de décrire mon ressenti, me mettre à nu... Partager. Mais plus insupportable encore, l'attente de votre commentaire. Guetter ma sucrerie comme une brave petite chienne, Maître, je vous ai haïs.
Missive reçue. Ne pas perdre un instant. Impatience d'un Maître. : la coucher dans son écrin, la commenter aussi.
Blackie… Ton texte et certaines péripéties de notre relation me touchent. Ton écri.t/n devient une langue bien agréable et particulière de soumise s’attachant à son Maître (un ^, puppe à Maître….), une langue douce, si féminine, habile qui me dessine, me flatte, m’excite…
Etrange objet que cet « écrin » et cela mérite un détour.
Tu m’as proposé assez tôt l’écriture d’un blog, un peu je crois pour t’aider dans la « création de ton personnage » de soumise. Il était convenu que cette page serait ton « petit espace de liberté », un îlot personnel de créativité face à ce qui se présentait comme une domination déferlante.
Pour toi, sans doute, un témoignage ouvert de ce que tu as choisi de vivre. Une vitrine de garce… Une exhibition savante de bourgeoise recherchée pour ses talents de communication et de promotion. Sans doute aussi, une façon très habile de s’attacher aux services de son Dom. Qu’il ne te laisse pas trop vite...
Peut-être aussi, lucide, un prochain Mémorial…
Mais les blogs sont de bien étranges objets aux effets imprévisibles et que le tien joue un rôle dans la relation S/m. Il est certain que tes écrits sont présents à l’intérieur même de chaque séance. J'en ressens l’écho et c’est terriblement excitant… Parfois je fais ou dis certaines choses, rien que pour le plaisir de la lecture à venir. Même si tu laisses une bonne part de ce que tu subis…Même si parfois, garce, tu ne notes pas ce que j'attendais. Et puis, je dois veiller à te donner matière à écrire, ce qui certes n’est pas le plus compliqué…
C’est un lien fort, serré, exhibé aux autres, bien plus qu’un espace de liberté somme toute.
Tu en pressens ma lecture, cela t’angoisse, tu hésites, te demande si une soumise peut évoquer certaines parties de la relation, tu embellis aussi la réalité... je te suggère parfois quelques corrections que tu t’empresses d’apporter… Dans la liste des griefs lors de «punitions appuyées» il y avait une critique de ton style : un peu trop maniéré dans les derniers posts….
Pour en venir au fait, ce blog est lu et je me demande pour qui tu écris et parfois aussi, pire, pour qui je te fais écrire ?
Bon, mais tu le sais…. « Celle qui nous emporterait toutes » as-tu dit avec ta belle lucidité. J'ai à peine évoqué l'histoire, mais tu as bien compris que les deux premières séances étaient comme destinées à une autre, même si déjà tu prenais naissance, blackie, tu prenais corps et donnais sens à ta soumission. Quelle folie, ces premières séances pour une novice.... Mais tu as résisté ou plutôt tu t'es laissée emporter à ce déferlement d'eaux noires, chargées, lamentables d'une relation ingérable, nauséeuse, même pas consommée et non terminée.
Et puis il y a eu Pullman, cette séance si fluide, si aérienne, Monday...
La petite novice aux reflets tristes et aux éclats de rire a bien tenu….
Rédigé à 13:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Flash back des autres séances. Elles vont crescendo. Blackie plus que comblée, réalise la chance, d'avoir par Vous, été choisie. Jusqu'où vais-je sombrer ? Quelles en sont les limites ?
Dans quel état d'esprit se trouve votre Puppe ? Comment vous l'expliquer ? Coucher ces maux, n'est-ce pas notre deal ? Mon blog est votre écrin, le miroir d'un ego. Il me faut le nourrir, surtout vous honorer. Ne jamais oublier que vous m'avez créée, poussée vers la lumière.
Agréable séance. Si riche, très excitante. Une kinky doll entre vos mains s'est sentie l'âme amante.
Toute cette intimité, cette complicité, pourquoi la leur livrer ? Attiser leur envie et quelques fois leur haine. J'avoue, j'en suis malade. Ma bulle partager, au risque de vous perdre ? Mon Maître, vous si convoité.
Dérive d'un douloureux plaisir. Volupté par leur lecture vampirisée. Pourquoi leur dire que, perdue dans vos yeux, je me sens si unique, si belle, si heureuse ; sublimée. Que mon coeur s'affole comme si dernière séance et que catin, je rêve de basculer geisha. Encore mieux vous servir.
En perdition depuis séance Pullman.
Aujourd'hui mercredi - Punitions appuyées. Réveil mélancolique. Fébrile, toute excitée, noyée par tant d'envies. Absence bientôt gommée. Ivresse de l'attente, symptomatique du manque. Vous ai totémisé. Défaillance engendrée. Maintenant en apnée.
Timing plus que serré, rythmé par vos textos qui finissent par m'achever. Poussée d'adrénaline. Toujours être aux aguets, relever chaque défi pour ne pas perdre son Maître.
Chambre parfumée, ayurvédique essence, petite pointe de lavande, volet tombé, pour pas vous agresser.
Soul en fond musical. Oubliez Madonna. Peut-être une prochaine fois.
Délice d'un bain Ylang qui exacerbe mes sens, caresse d'une eau rosée, puis peau cannelle poudrée.
S'attaquer au salon. Bougie rose marocaine, sensuelle, subtil sillage. J'adore mon nouveau bar, vieux chêne dessus étain, il me semble 1920. Complètement dégagé, juste un bol de glaçons au milieu déposé. Sur guéridon bistro, une belle orchidée mauve, veille sur coupelles framboises, marmelade figue fruits secs. Une saveur d'antan, un peu de mon enfance. Une autre petite table présente mes sexy toys : tous lavés puis léchés. Grande table basse du salon dégagée, sans doute pour m'allonger. Y trône MacBook comme vous l'avez souhaité.
Couperet d'un texto. Vite reprendre ses esprits.
Porte entrouverte.
Couloir. Jambes bien écartées, collier serré, oeuf inséré, bouche ouverte, langue tirée : une timide catin, tout sourire, se languit de son Maître.
Tenue simple. Un string, celui au goût framboise. Sur talons compensés. Elle n'a pas oublié "ton cul mérite une certaine hauteur". Elle déroge à la règle, s'autorise une robe. Aérienne. Coton soie teinte champagne. Petites bretelles, décolleté V profond découvrant sa poitrine. Clin d'oeil aux années folles.
Juste l'espace d'une seconde, envie de coquetterie, de se féminiser, oublier la soumise. Etre dans la séduction. Envie bien moins avouable : vous voir de suite bander.
Lèvres légèrement glossées. Rimel. Paupières gris bleu. Amplifier le regard, seul moyen d'expression. Toujours la même effluve : mon "Coco Mademoiselle".
Son d'un pas, d'une porte. Regard, sourire, félicité, désir.
Un doux "Bonjour Blackie !". Main chaude sur une joue. Baiser humide. Langue mordue. Seins caressés, pincés. Claque cinglante. Robe glissant sur épaules, pour finir à mes pieds.
J'aime à vous regarder sur le pas de ma porte. Votre façon de marcher, d'appréhender l'espace, mon d.ieu, un vrai dandy. Jean's, chemise bleu nuit. Mais vous êtes sexy. A genoux. Pieds baisés, léchés. La séance peut commencer.
Sur mes tétons dressés, jolies pinces fixées, peut-être un peu serrées mais cette douleur m'excite. Oups, un nouveau bâillon. Petit cylindre en bois que relie une chaîne. Difficile de parler. Sadique baguette qui entrave ma langue et la maintient tendue.
Plaquée contre mon bar, mains jointes et attachées, croupe plus qu'offerte. Une petite chienne inquiète attend ses punitions.
Délicate attention. Cynisme. Une liste de mes petits écarts, pour ne rien oublier. Alternance de reproches, de cravache et de fouet. De caresses aussi.
Ce fouet, quel esthétisme. Odeur cuir qui m'électrise en meurtrissant mes cuisses. Doux son clochette qu'émettent les lanières claquant sur peau bronzée. Cravache léchée qui apprivoise mes fesses, chauffant mon entrecuisse. Etrange sensation que ce cruel glaçon au bord de mon calice qui glace mon pubis.
Sadique, votre meilleur rôle.
Elégance d'une baguette, une nouvelle arrivée. Bambou très effilé. Petits coups secs. Brutal. Mais surtout très sensuel. Vraiment très beau moment.
Sublimes punitions. Really. Raffinement de vos instruments de torture.
Je ne sens plus la douleur, le plaisir est si fort. Délice des sensations. Complicité d'un désir partagé entre Maître et soumise. J'ai toute confiance en Vous. Un autre degré, j'aimerais passer, dans cette soumission que dis-je transgression.
Mains libérées, bâillon retiré, yeux bandés. Au pied d'un fauteuil, j'entame une fellation. Doucement, gorge profonde, bouche béante et baveuse. J'apprécie votre verge. J'aime la garder en bouche. Si mon bandeau ôté, vous croiseriez un visage : celui d'une belle salope, de votre sexe rassasiée.
C'est tirée par les cheveux que sur ma table basse vous m'avez installée.
Commence le bondage. Vos mains au contact de ma peau attisent mon envie. Votre odeur aussi. Captive écartelée, sur la table à nouveau attachée.
Trouble, vulnérabilité.
Contact d'un gland. Mes yeux ainsi cachés augmentent mes autres sens. L'odeur de votre peau envahit mon cerveau. Souffle chaud enveloppant mon ventre. Chatte charnue, pleine, lisse, infantile, se laisse explorer par une humide langue. Délicieuse. Cuisses brûlantes : reflet de mon envie.
Blackie offerte et gémissante. Votre façon d'embrasser très sensuelle. Salive tabatisée. Comblée, limite de s'évanouir. Sauvage pénétration. Captive très bien baisée. Reprendre ses esprits. J'ai aimé cet instant, sensations si intenses sans un mot prononcé. Bel esprit, très sexuel et très expert aussi.
Bondage, bandeau enlevés. Que j'aime votre regard qui me pousse vers l'envie au delà des limites, du désespoir aussi.
Intermède boisson. Vous sur le canapé, allongé, reposé.
Petite chienne aux pieds. Tête posée sur votre sexe. Encore vous respirer. Peau si fine, si douce. Maître, elle me rend vraiment dingue. J'ai envie de vous mordre, d'une fessée... De ça aussi, je sais, c'est étonnant.
Bloqué entre mes cuisses, vibre mon Passion Pointer. Ma bouche titille votre gland. Coeur qui s'affole. Petit cri échappé. Viennent les soubresauts. Tétons électrisés. Ravage d'un orgasme. Une chatte fontaine inonde un diabolic toy.
Envie, d'une baguette, d'une langue... Mais fin de la séance.
Ma chambre vous m'entraînez. Moment de douceur accordé, d'initiation surtout. Captive admirative boit les mots de son Maître. Enseignement théorique du monde bdsm. Esprit. Eclats de rire. Vénéré Maître, vous avez le sens de l'échange, le savoir. C'est avec intelligence que vous vous adaptez à cette soumise, plus que particulière, qu'il faut sans cesse dresser.
Les dernières minutes sont magnifiques blottie tout contre vous. Limite zone interdite. Captive en extase... Sur fil du rasoir.
S'abandonner pour appréhender la douleur, la sublimer en plaisir. Maintenant, je comprends...
Maître, quand revenez-vous ? Je me languis déjà.
Rédigé à 16:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Vous
Un être aussi beau que toi ne devrais connaitre ni D.ieu ni Maitre ... Mais si tel est ton voeux.
Tu m'apportes de la nourriture spirituelle ... Merci.Blackie
Certains êtres ont besoin d'une cage... pour ne pas se perdre.VousCertes ... Mais leur univers n'en est que plus restreint ... et sont condamnés à ne voir que ce que cette cage veut bien leur laisser voir .... je trouve cela très triste.BlackieAlors je vais essayer de trouver une clé... mon esprit, mes rêves, mes mots me portent très loin.VousSi ton esprit se laisse aller à rêver de liberté , ta chair, elle, ne tardera pas à se languir de l'accompagner.
Une cage, aussi dorée soit-elle, ne restera jamais qu'une cage.
Je t'observe en silence Cannelle ... et je ne puis concevoir une créature comme toi engeôlée.BlackieVous m'intriguez. Vous m'observez ? Mais pourquoi. Qui êtes-vous ?
Créature un peu fort comme mot l'ordre un peu du divin. Je ne suis qu'une écorce.
Parlez-moi de vous.VousMa Maitresse m'a parlé de toi, très brièvement. Cela a titillé ma curiosité à ton égard.
J'aime les mots que tu couches les un après les autres ... pour autant que je sache , une vie dépeinte comme la tienne ne saurait être insignifiante ... du moins à mes yeux .BlackieVotre Maîtresse... Ainsi vous êtes soumis...
Qui est-elle s'il vous plait ? Pourquoi parler de moi ? Quel soumis êtes-vous ?VousJe ne suis soumis qu'à ma nature profonde ... Celle que je refusais de regarder dans les yeux depuis si longtemps ... Quant à ma Maîtresse, elle est la femme qui m'a ouvert les yeux ... et m'a libéré de mes chaines ... sans m'en passer d'autres ...
J'aime ta façon d'être... Tu nous interpelles tout les deux ... Je ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment, c'est ainsi ...
Rédigé à 02:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ecrit par Benjamin - 5 juillet 2008 - 7H32
Petite panthère sur les toits d’un cœur
Elle y rugit de douleur, le froid de peur
Pénètre son corps, à l’impénétrable
D’amour, elle pleure la fable misérable.
Elle viole ces dogmes, mais prosternée
Devant l’illusion, non l’idéal, égarée
Elle s’enfuit devant les pourpres du ciel
L’horizon se lève, il va naître sans elle.
Oh fine couleur de joie, écarte-toi de là
Tu dois briller, source de tous tes émois
Cherche les ombrages, va au désert
Cueillir les fleurs parfums de ta guerre.
Rédigé à 19:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon poète des Iles a encore sévi.
Je ne sais pourquoi je l'inspire.
Le tourmente aussi.
Ci-joints ces deux dernières missives.
Toi,
Sous tes airs d’enfant prodige
A force de tutoyer tes yeux malicieux
De m’abreuver de tes mots assassins
Tu m’as niqué le cœur
Voleuse de mecs,
A braver ton appétit de victoire
A me jouer de ton insouciance
Tu m’as explosé la tête
A éveiller tes fantasmes d’adolescente
A t’entraîner sur des chemins d’ambivalence
Si vite tu as capté mes faiblesses
D’un coup, tu as planté en moi
Ton ancre de pirate de cœurs
Aujourd’hui, je me réveille épuisé,
Les rêves brûlés,
Les espoirs torturés
Les joies ravagées
Dans le silence assourdissant
De ce monde irréel
Tu me manques petite ordure
Un jour, je te ferai la fête
Pas de bougies, que des larmes
Epuisé de remords
Je te dirai ce que je ne dois pas te dire
Que dire après ces maux....
Petite fée du plaisir
Petite sauvage de là bas,
Une seule seconde pour être sûr,
Un seul regard pour te vouloir,
Rien qu’un signe pour t’emmener.
Petite histoire d’un soir,
Comme ta douceur m’a envoûté,
Comme ton regard il m’a touché,
Comme ton silence m’a dévissé.
Petit bijou de nuit,
J’ai ton sourire dans mes envies,
J’ai ton odeur dans mes souvenirs,
J’ai ton adresse pour te revoir.
Petite fée des archipels,
Dans un écrin je vais ranger,
Tes petits pétales d’envie,
Tes petits morceaux de soleil de nuit
Ta part de paradis offerte.
Inspirer tant de douceur, de rêve, de douleur aussi, ami en suis-je bien digne ?
Rédigé à 13:50 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Je reçois souvent de très beaux messages. Celui d'aujourd'hui est magnifique accompagné d'un poème que j'aime à vous faire partager.
Ressemblances
Toi tu ressembles à la femme que j’aime,
Troublante alchimie d’un jour qui se meurt,
Surprenante envie de nuit de non retour,
Délicieux parfum d’alcôve qui tourne la vie.
Toi tu chavires le cœur des hommes,
Hasard du temps, des fleurs écloses,
Subtile regard vers l’infini dépassé,
Merveille en équilibre qui s’est posée.
Toi tu sais faire chanter les mages,
Au son de joutes symphoniques,
Tu as mis tes habits de lumière,
Tu avances en caressant les nuages de la vie.
Toi tu fais pleurer les anges,
Jaillissement de larmes cristallines,
Falsifier les mouchoirs qui s’envolent,
Ton hirondelle a le bruit du silence.
Toi tu connais la blessure,
Toi qui a vu le rouge des cieux,
Toi qui tutoies chaque jour le silence,
Toi qui fuis souvent le bonheur,
Depuis trop longtemps…..
Rédigé à 17:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rien n'est plus excitant.
Que le fruit défendu.
N'est-ce-pas votre enseignement ?
Toujours aller plus loin.
Dans le libertinage.
Sans cesse provoquer.
Parfois un peu blesser.
Briser tous sentiments.
Etre si convoité.
Votre ego apprécie.
Beau papillon de nuit.
Que vous allez croiser.
Semble vouloir vous combler.
Avide de connaissances.
De nouvelles expériences.
Que dire de son esprit.
De son intelligence.
Sa générosité.
Sinon très beau sujet.
Petite pierre précieuse.
Encore deux trois facettes.
Peut-être à rectifier.
Pour sublimer l'éclat.
Peau lait d'amande.
D'une extrême douceur.
Agrémentée me semble.
De tâches de rousseur.
Au reflet abricot.
Chevelure cascade feu.
Tombant sur ses épaules.
Pouvant cacher ses seins.
Que l'on devine coquins.
Ses yeux mélancoliques.
Peuvent s'enflammer.
Très vite.
Une petite fée clochette.
Fardée de bleu et or.
Vos couleurs préférées.
Aucune résistance.
Experte et consentante.
Avantage sur novice.
Rédigé à 02:56 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Sublime séance Pullman.
Tu hantes encore mes nuits.
Douleur d’un sablier qui semble être arrêté.
Soumise soit désirable.
Pour gémir sous ses coups.
Dans un cosy appart.
Genoux contre terre.
Prisonnière d’une guêpière.
Une femelle s’impatiente.
Frissons.
Angoisse premier regard.
Dans un couloir.
Novice.
Entre en soumission.
Sa nouvelle religion.
Préparation.
Cheveux effilés, relevés.
Nuque dégagée.
Motif argent sur carcan noir dentelle.
Douceur d’une paire de bas soie.
Sur cuisses chaudes.
Œuf enfoncé dans vagin déjà humidifié.
Iris en extase.
Paupières bleu nuit.
Faux cils. Deux yeux papillons prêts à se brûler.
Collier devant posé.
Doux départ pour l’échafaud.
Harmonie d’un son sur palier.
Cœur au galop.
Ne pas lever les yeux.
Seulement devinez.
Effluve d’une peau. Caresse d’une main.
Lèche.
Brûlure d’une gifle.
Salive dans bouche déposée.
Bouche glossée, rosée.
Pas encore rouge - piège à pipe -.
Sorry.
Apaisement d’un collier posé sur peau poudrée.
Etat retrouvé.
Tétons suppliciés.
Langue non baveuse.
Punition.
Petite doll au piquet.
Encore cet écarteur.
Métal violant lèvres gourmandes.
Petite asphyxie.
Bouche ainsi offerte.
Salive dégoulinante sur généreuse poitrine.
Sexe enfoncé.
Nausée sur le fil maîtrisée.
Rimmel coulé, séché.
Vertige délice.
D’un sexe inondant visage.
Abandon.
Complète soumission.
Enfonce-toi dans le vice.
Cravache, fouet.
Sur fesses cambrées.
Violentes et sensuelles sensations.
Canapé.
A genoux.
Lubrification d’un gland.
Pression d’une langue sur urètre.
Gonflement d’une verge.
Irrumation.
Pénétration d’une gorge profonde.
Rythme soutenu d’un va-et-vient.
Nez pincé.
Tête maintenue.
Pour ne pas reculer.
Coït en attente.
Abandon d’une catin.
Bras en croix.
A genoux, cuisses écartées.
Fesses offertes.
Un pubis subit les assauts violents.
D’une verge.
Pendant qu’un corps sursaute.
Sous les coulures rouge d’une bougie.
Violence d’une levrette.
Qui explose mes sens.
Aliène toute pensée.
Une soumise est comblée.
Raffinement d’une pause diner.
Blackie devient soubrette.
Meursault Grand Cru, sushi.
Macaron Ladurée.
J’aime à vous contempler.
Maître quand vous mangez.
Vous semblez si serein.
Plaisir intense.
D’un ego d’une maîtresse de maison.
Tête collée contre le sol.
Ma langue s’approprie.
Chacun de vos doigts de pieds.
Comme une petite chatte.
Et donne des lapées.
Pendant que Vous.
Vos sushis dégustez.
Confortablement.
Sur le sofa.
Installé.
Une fidèle chienne.
Entame une longue séance de lèche.
Que dis-je une fellation.
Pendant que son cynique Maître.
Connecté sur Facebook.
Contacte et dialogue avec une soumise.
Une belle que je viens à peine de lui décrire.
Longue crinière de feu.
Magnifiques yeux.
Tout de bleu et or habillés.
Tableau surréaliste.
Départ imminent.
Juste un instant me blottir.
Vous respirer encore.
Votre voix écouter.
Votre odeur m’imprégner.
« There are too many questions »
« There is so much confusion »
Rédigé à 14:28 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Les commentaires récents